Nous l’avons indiqué à plusieurs reprises sur ce blog, depuis le retrait de ses délégations et de son titre de premier adjoint au maire (voir nos multiples articles notamment ici et ici), le Docteur Claude Alimi s’est lancé dans une guérilla tous azimuts contre la municipalité et contre les élus de son ancien groupe dont on ne comprend pas toujours ni la portée ni l’intérêt.
Un certain nombre de batailles se sont déroulées au tribunal administratif de Toulon, mais d’autres se livraient plus discrètement…
En effet depuis plus d’un an, des rumeurs étaient propagées au Beausset à l’encontre d’élus de la majorité ou de leurs proches à propos « d’infractions au code de l’urbanisme« . On se rappelle d’ailleurs les démarches initiées, sans succès, par Christophe Roubin, pour se substituer à la ville du Beausset dans des affaires qu’il disait dénoncer. Le maire avait d’ailleurs dû réunir un conseil municipal spécifiquement sur cette question où il était apparu que la démarche de Christophe Roubin était en fait une manipulation de Claude Alimi. Des élus de l’opposition, notamment Serge Chiapello s’en était d’ailleurs offusqué. Pour comprendre également un autre aspect du contexte, notez que la compagne de Christophe Roubin est une employée municipale en contentieux avec son employeur, la commune du Beausset…
Ces faits de manipulation et de dénonciation par Claude Alimi apparaissent maintenant sous un nouveau jour et c’est Var Matin qui le relate dans un article paru hier mercredi 9 mars 2011.
Le docteur Claude Alimi, deux fois ex-premier adjoint depuis 2008 (car démis de ses fonctions en Conseil Municipal à deux reprises, voir nos articles ici et ici) et maintenant élu « indépendant » y est décrit commeun « délateur« . Alors que Christophe Roubin disait à ceux qui voulaient bien l’entendre que sa démarche était « personnelle et citoyenne », il apparait maintenant que le Docteur Claude Alimi, opposant politique du maire et de son groupe de la majorité, tirait les ficelles en coulisses…
Var Matin révèle ainsi que Claude Alimi a, par courrier, dénoncé à la préfecture de supposées « nombreuses infractions au code de l’urbanisme » de Beaussétans proches d’élus de la majorité (qui ont tous la particularité de s’être prononcé favorablement à la démission par le maire des fonctions de premier adjoint de Claude Alimi en décembre 2008 – voir ici)… Comme çà ne suffisait pas, il s’est même rendu physiquement dans les locaux de la préfecture pour s’assurer de la suite que les services préfectoraux donneraient à ses dénonciations!
Il nous a été donné de consulter la lettre que le Préfet a adressé ces derniers jours à la famille d’une élue incriminée par le Docteur Alimi. Il y est écrit très clairement qu’à « la suite de l’enquête effectuée à [son] domicile le 01/02/2011 en [sa] présence par un agent assermenté des services [de la préfecture – NDLR] aucune infraction aux dispositions du Code de l’urbanisme n’a été constatée à [son] domicile ». On ne peut pas faire plus clair !
Comme d’autres événements au Beausset ces derniers mois, nul besoin de se demander quelles sont les véritables motivations et les enjeux cachés de ces dénonciations par Claude Alimi. En effet, son ambition pour compter un temps soit peu en politique au niveau local ou départemental est connue de tous et est qualifiée par plusieurs de « dévorante » tout comme sa propension à créer des situations conflictuelles.
Ainsi « l’obscur Claude Alimi » (voir ici) n’en est pas à son coup d’essai. Son histoire politique est particulièrement troublée.
Avant les épisodes de la fin 2008 (voir ici), en 2006 déjà (élu sur la liste conduite par Josette Pons en 2001), Claude Alimi se verra retirer ses fonctions d’Adjoint au Commerce, au Tourisme et aux Festivités par le maire Sylviane Pardon « considérant la nécessité de la bonne marche de l’administration communale » (voir ici) (J. Pons démissionna de son poste de maire suite à son élection comme députée en 2002). Dans la foulée, c’est le conseil municipal qui le déchoit de son titre d’adjoint au maire … Il entrera déjà alors dans une opposition fratricide…
En 2004 lors des élections régionales, il se présente en tant qu’UDF sur une liste unie UMP-UDF pour laquelle l’UDF aurait procédé à un « odieux chantage » (voir ici). L’année d’après en 2005, pour l’élection du président de l’UDF du Var, » l’obscur Claude Alimi « , « porte-parole des UDF anti-Bernhard » , créé une liste dissidente et s’oppose au maire et conseiller général de Sanary où « en coulisse, les coups bas se sont succédés » (voir ici)…
Aujourd’hui, c’est le maire du Beausset qui s’indigne justement en parlant de « délations qui rappellent les heures sombres de l’histoire ». Le caractère calomnieux de ses derniers « coups bas » pourrait être très facilement démontré.
Et pourtant, comble supplémentaire, c’est Claude Alimi qui se dit « diffamé » par la révélation de ses propres manœuvres! Que doivent donc dire ceux qui ont été trainés dans la boue injustement? Bien sûr, on ne pose plus la question de la défense de l’intérêt général dans tout çà (motif évoqué par Mr Alimi pour justifier de ses actes), on a bien compris que ce n’est qu’un prétexte facile…
Rappelons, que Claude Alimi en tant que médecin doit se conformer à un Code très clair en matière d’éthique. Ce Code stipule en effet que «le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine» (article 3), et qu’il «doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci» (article 31)…
Source image: extrait de Var Matin du mercredi 9 mars 2011.
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