Municipales: le 2° tour sous tension au Beausset

La date du 2° tour des élections municipales vient d’être annoncée par le gouvernement. Ce sera donc le 28 juin 2020 (sous réserve d’une dernière validation sanitaire qui interviendra vers le 14 juin).

Au Beausset, sur les 6 listes qui s’étaient présentées au 1° tour, 4 sont éligibles pour se présenter au 2° tour:

1. Edouard FRIEDLER (Div.) arrivé en tête avec 41,11% (1 325 voix) liste LE BEAUSSET RASSEMBLE 2020,
2. Claude ALIMI (LRM) 16,44% (530 voix) liste LE BEAUSSET EN MARCHE,
3. Laurence AUDIFFREN BOUSAHLA (Div. D.) 15,30% (493 voix)  liste L’ELAN BEAUSSETAN (majorité sortante de Georges FERRERO),
4. Richard CAMUS (RN) 11,17% (360 voix) liste UNISSONS NOUS POUR LE BEAUSSET. A la lecture de ses messages sur les réseaux sociaux, et bien qu’il ne l’ait pas annoncé officiellement, il semble toutefois que Richard Camus ait décidé de ne pas se présenter au 2° tour (voir ici).

N’ayant pas dépassé les 10% des voix au 1° tour, Frédéric MARQUAND (qui a déposé un recours afin que les votes blancs et nuls soient recomptés) (Div. D.) 9,90% (319 voix) liste AU BEAUSSET et Jean-Louis CARMAGNOLLE (Div. D.) 6,08% (196 voix) liste TOUS BEAUSSETANS, ne peuvent se présenter au 2° tour.

Les trois listes restantes ont donc un mois pour faire campagne. A quoi faut-il s’attendre ?

Sans nul doute, ce 2° tour devrait apparaître comme l’occasion d’une nouvelle sanction à l’encontre du maire Georges Ferrero et de sa dauphine Laurence Bousahla, tant leurs actions et leurs comportements durant cette période de confinement auront fait l’objet de moult commentaires et critiques notamment sur les réseaux sociaux.

Il y a eu, bien sûr, l’affaire des masques « non homologués » distribués par les élus de la majorité (voir ici). C’est surtout le refus de ces élus de reconnaître les évidents défauts de qualité et l’absence de conformité aux normes (voir ici), qui a fait hurler les Beaussétans et exacerber les tensions au Beausset face à tant de mauvaise foi poussée à l’absurde.

Egalement, la mise en place d’un centre de diagnostic Covid-19 au Beausset (voir ici) pour lequel un candidat aux élections municipales affirme aujourd’hui que son ouverture et son organisation auraient été mises en place sans qu’aucune réunion interprofessionnelle de concertation avec les représentants du secteur de la santé du Beausset n’ait été réalisée. Sa fermeture, il y a quelques jours, semble également avoir été menée de la même façon (voir ici)…

Il y a eu également les mises en scènes médiatiques et les récupérations politiques du maire Georges Ferrero et de Laurence Bousahla, tête de liste aux élections municipales, durant la période de confinement (voir iciici et ici).

Rappelons-nous de même l’histoire de la fontaine déménagée mystérieusement en plein confinement à propos de laquelle Georges Ferrero ne s’est toujours pas expliqué malgré les demandes répétées d’élus municipaux (voir ici).

N’oublions pas de plus la convocation en gendarmerie, en pleine crise sanitaire, des représentants d’associations luttant contre les norias de camions traversant la commune, suite à un rapport du maire Georges Ferrero pour une sombre histoire de formulaire administratif non rempli. Ces associations étant considérées par le maire comme trop proches de ses opposants (voir ici).

Bref, l’ambiance est délétère au Beausset et la tension palpable, non seulement entre les différents candidats aux municipales mais également entre les Beaussétans et les élus de l’actuelle majorité de Georges Ferrero.

Il faut dire que ces derniers et notamment le maire Georges Ferrero et Laurence Bousahla ont multiplié les marques d’agressivité, les attaques ad hominem et parfois les insultes sur les réseaux sociaux.

Rappelons-nous à cet égard le « pas de réponse à faire à des idiots«  par Georges Ferrero à des Beaussétans lui demandant des explications sur la qualité des masques anti-Covid-19 distribués.

Le maire du Beausset a récidivé quelques jours après en disant d’une commerçante du Beausset l’interpellant sur les réseaux sociaux à propos des nuisances provoquées par les travaux de la Maison des Arts, qu’ « elle n’a pas de cerveau«  !

Laurence Bousahla n’est pas en reste. Très active sur les réseaux sociaux, elle a sorti un très classe « Auriez-vous Alzheimer M. FRIEDLER ? » à l’encontre d’Edouard Friedler dont les soutiens avaient affirmé que la candidate aux élections municipales n’était présente à la distribution des masques « que pour la photo » (voir ici).

Et enfin, la dernière en date: une attaque de Laurence Bousahla contre Claude Alimi à propos du lieu de résidence de ce dernier, alors qu’elle commentait une critique formulée par un autre candidat…


En réponse, le candidat de LREM, s’est fendu d’un long commentaire dans lequel il pointe les « incompétences » de l’adjointe aux affaires scolaires et candidate aux élections municipales et communautaires (voir l’échange ici)…

Le ton de la campagne du 2° tour semble donc être donné, et il sent le soufre.

Depuis leur élection en 2014, les griefs et les critiques à l’encontre du clan Ferrero-Bousahla ont été croissants: autocratie, comportement clanique, agressivité, absence de la moindre concertation, décisions arbitraires et contestables, manque de discernement, comportements hasardeux, manque d’éthique (embauche de sa femme par le maire), refus de rendre des comptes (aux élus municipaux minoritaires et aux Beaussétans), mauvaise gestion, etc.
C’est donc sans réelle surprise que la liste Bousahla-Ferrero est arrivée en 3° position avec seulement 15,30% des votes lors du 1° tour des élections le 15 mars 2020.
Cette gifle électorale du 1° tour aurait pu conduire les membres de cette liste à plus de mesure pendant la période de confinement. Au contraire, pour certains observateurs, ce à quoi nous assistons depuis mi-mars 2020 n’est rien d’autre que le concentré du comportement du maire Georges Ferrero et de sa dauphine Laurence Bousahla, depuis 2014…

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