Nous apprenons, par l’intermédiaire des élus Edouard Friedler et Pierre Rossano, que Georges Ferrero, le maire du Beausset a fait convoquer les représentants de deux associations à la Gendarmerie du Beausset (cette dernière ayant reçu un rapport de signalement rédigé par la Police Municipale de Beausset).
Leur délit ? Avoir omis de remplir un simple formulaire administratif de déclaration après avoir apposé une banderole « Transit poids lourds basta » sur un terrain privé (avec l’accord du propriétaire) !
Rappelons que ces deux associations se sont mobilisées pour mettre fin aux nuisances provoquées par la noria de camions qui circulent au Beausset depuis plusieurs mois (voir notre article ici).
D’ailleurs, en novembre 2019, le Collectif organisait une manifestation sur un des ronds-points du Beausset avec banderoles et pancartes en présence, devinez de qui… de Georges Ferrero, le maire du Beausset, accompagné de ses habituels lieutenants (dont Laurence Bousahla). A cette occasion, ce dernier n’avait pas hésiter à affirmer crânement « si d’ici la fin de l’année [2019] nous ne constatons aucune amélioration, nous bloquerons les axes routiers« . Ses détracteurs pointeront que c’est encore une promesse qu’il n’aura pas tenue… (voir l’article de Var Matin du 07112019)
Ces deux associations interpellent régulièrement le maire sur des dossiers concernant Le Beausset et pointent régulièrement les manquements du premier magistrat de la commune. Le dernier dossier en date concerne l’évacuation mystérieuse d’une fontaine pour laquelle l’association BIP a demandé des explications à Georges Ferrero sans que celui ne daigne y répondre (voir notre article ici).
Cette mobilisation de la Police Municipale puis cette intimidation à la Gendarmerie en cette période de confinement et d’urgence sanitaire, ne seraient-elles qu’une basse vengeance du maire à l’encontre de ces deux associations ?
(Voir le communiqué conjoint des deux associations: ici puis ici)