Nous sommes 9244 !

Alors que d’autres villes de la CCSSB se vident (voir le cas de Bandol ici), la population au Beausset ne cesse de croître d’année en année.

L’INSEE vient en effet de publier les chiffres de la population légale au 1er janvier 2014 sur la base du recensement de la population effectué en 2011 et l’on constate que nous sommes légalement 9244 contre 9131 lors du recensement effectué 3 ans plus tôt en 2008.

Compte tenu de l’antériorité de ce recensement, on peut facilement imaginer et extrapoler que nous sommes dans les faits en 2014 encore plus nombreux et proches des 9500 habitants. Il faudra attendre les résultats des prochaines campagnes de recensement pour en être sûr.

Ces chiffres, en tout cas, confirment, s’il en était besoin, l’attractivité largement perceptible de l’arrière littoral de l’Ouest-Var et de notre commune du Beausset en particulier.

Les analyses pour tenter d’en comprendre les raisons sont nombreuses et tiennent notamment au positionnement stratégique de notre commune dans le « triangle d’or » entre Toulon et Marseille desservi notamment par l’autoroute A50 et la RN8. (Voir l’article que nous avions consacré en 2010 au secteur de l’immobilier au Beausset).

Mais l’étude des soldes migratoires sur les communes voisines de Bandol et du Castellet montrent que sur la même période, ces deux communes ont vécues une progression inverse par la perte de populations.

C’est donc d’attractivité territoriale dont il est question également, et çà, c’est directement lié aux politiques menées par les édiles des communes! Or ces deux communes sont notoirement décriées pour leur manque de dynamisme et pour les piètres performances de leurs dirigeants actuels (les blogs locaux, notamment à Bandol www.bandolais.fr et www.bandol-blog.com s’en font régulièrement l’écho). Faut-il donc y voir un lien de causalité ? Nous vous laisserons seul juge…

Pour ce qui est du Beausset, suivant la même logique, il faudrait donc aller chercher du côté du bilan des réalisations de Jean-Claude Richard. Or sans être irréprochable, il est notoirement riche. Il faut en effet se rappeler la situation dans laquelle le maire précédent, Sylviane Pardon, et son équipe avaient laissé la commune (ils avaient d’ailleurs été sanctionnés sans appel aux élections de 2008). Pour ceux qui ont la mémoire courte, le passage en revue des articles de notre blog aidera à se souvenir…

Toutefois, le solde migratoire pour apprécier du dynamisme d’une commune ne peut être le seul indicateur. On sait en effet, que la politique actuelle du maire, Jean-Claude Richard, est de maitriser la croissance démographique aux alentours de 1% annuel pour donner le temps nécessaire à l’évolution des infrastructures actuelles et de réaliser les investissements structurels nécessaires sans trop de douleur pour les finances publiques et donc pour le portefeuille des Beaussétans. 1% de croissance annuelle, c’est près de 100 nouveaux habitants qu’il faut loger, accueillir dans les écoles, la crèche, les cantines, à qui il faut offrir des services et des infrastructures (sportives, jardins, aires de loisirs, routes, parking, etc, la liste est longue).

Dans le même temps, compte tenu de l’overdose fiscale nationale, la capacité à augmenter la fiscalité locale (celle sur laquelle le maire d’une commune a la capacité d’agir) est limitée. Rappelons, à ce titre, que les taux d’imposition n’ont pas évolué au Beausset depuis 2008 alors que dans le même temps, à Bandol, la taxe d’habitation et la taxe foncière grimpaient chacune de 27% en 2008 avant de diminuer de 3% quelques années plus tard…

Alors difficile compromis entre nécessaire, mais maitrisée, augmentation d’une population, signe d’attractivité territoriale et budget municipal suffisant, nécessaire à la satisfaction des besoins générés par ces nouveaux habitants. Le salut viendra peut-être de l’intercommunalité CCSSB dont les compétences seront largement revues en 2014.

Sans nul doute, ces questions doivent être au coeur des réflexions des candidats déclarés aux élections municipales de 2014. Enfin, on l’espère…

Et vous qu’avez-vous à dire sur ces questions?

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