A cinq jours de la fin de son mandat, Georges Ferrero, le bientôt ex-maire du Beausset a signé hier le permis de construire de l’Espace Mistral.
Dans une mise scène dont il a fait sa spécialité depuis son élection en 2014, Georges Ferrero a décidé de faire un énième pied de nez à ses détracteurs et de savonner la planche de son successeur.
Ce projet concernant l’espace Mistral symbolise, en effet, la ligne de fracture entre les soutiens du Maire (15,30% des voix au 1er tour avec sa tête de liste Laurence Bousahla) et ses opposants: des associations locales, des particuliers et les trois autres candidats aux municipales dont la liste conduite par Edouard Friedler (41,11% des voix). Les premiers souhaitant vendre le bâtiment et son jardin (le dernier poumon vert dans le centre du village) à un promoteur en vue de réaliser des logements sociaux, et les seconds souhaitant conserver cet espace dans le patrimoine des Beaussétans et réhabiliter le bâtiment, en partie vétuste.
Plus de 2400 Beaussétans avaient signé une pétition en 2019 afin de s’opposer au projet de vente du maire (voir ici tous les articles que nous avons consacré à cette affaire).
Cette signature par Georges Ferrero du permis de construire (et donc du permis de démolir le bâtiment existant) met-elle un terme à cette affaire ?
Vraisemblablement non. En effet, de nombreux recours au Tribunal Administratif de Toulon avaient été déposés par des Associations ainsi que par des particuliers. Tant que les recours introduits n’auront pas été purgés, la cession de l’Espace Mistral ne sera pas possible.
Derrière cette affaire, on retiendra surtout l’attitude et le jusqu’au-boutisme ô combien révélateurs du mode de gouvernance de Georges Ferrero et de son équipe pendant ces 6 années qui viennent de se dérouler.
En dernier ressort, ce sont, toutefois, les Beaussétans qui auront le dernier mot. Verdict dans 5 jours.